quinta-feira, 31 de dezembro de 2020

quarta-feira, 30 de dezembro de 2020

Deutsche



Wir wünschen Ihnen auf alle Fälle viel Glück! Vielleicht treffen wir uns ja eines Tages in Deutschland auf der Straße? 

(O Alemão sem esforço. Assimil)

De humana natura

"Homo homini lupus" é uma expressão latina que significa "o homem é o lobo do homem", criada pelo dramaturgo romano Plautus (254-184 a.C.), em sua obra Asinaria, e depois popularizada por Thomas Hobbes, filósofo inglês do século XVII, na sua obra Do Cidadão. 
O homem é egoísta, interesseiro e perverso por natureza.

domingo, 27 de dezembro de 2020

Aves de Arribação :: Antônio Sales

 

"O noivo e a amante tinham-se ido em busca de climas mais amenos e propícios, fugindo de plaga em plaga, como aves de arribação, que voam livremente para onde as atraem as louçanias da primavera. E ela ficara ali, no fundo daquele triste lar povoado dos espectros dos seus sonhos, para ser um dia conduzida, mutilada d'alma, inútil para a vida, à cela fria de um claustro como uma inválida do amor..." (Aves de Arribação. Antônio Sales)

sábado, 19 de dezembro de 2020

Les Misérables : Victor Hugo (vol. II)


"Il la protégea et elle l'affermit. Grâce à lui, elle put marcher dans la vie; grâce à elle, il put continuer dans la vertu. Il fut le soutien de cet enfant et cet enfant fut son point d'appui. O mystère insondable et divin des équilibres de la destinée!"

"Sur le premier gobelet on lisait cette inscription: vin de singe, sur le deuxième: vin de lion, sur le troisième: vin de mouton, sur la quatrième: vin de cochon. Ces quatre légendes exprimaient les quatre degrés que descend l'ivrogne; la première ivresse, celle qui égaye; la deuxième, celle qui irrite; la troisième, celle qui hébète; la dernière, enfin, celle qui abrutit."

"Pas de vide dans le cœur humain. De certaines démolitions se font, et il est bon qu'elles se fassent, mais à la condition d'être suivies de reconstructions."

"Le passé a un visage, la superstition, et un masque, l'hypocrisie. Dénonçons le visage et arrachons le masque."

"Ce livre est un drame dont le premier personnage est l'infini. L'homme est le second."

"Le régime monacal, bon au début des civilisations, utile à produire la réduction de la brutalité par le spirituel, est mauvais à la virilité des peuples."

"Rêver la prolongation indéfinie des choses défuntes et le gouvernement des hommes par embaumement, restaurer les dogmes en mauvais état, redorer les châsses, recrépir les cloîtres, rebénir les reliquaires, remeubler les superstitions, ravitailler les fanatismes, remmancher les goupillons et les sabres, reconstituer le monachisme et le militarisme, croire au salut de la société par la multiplication des parasites, imposer le passé au présent, cela semble étrange. Il y a cependant des théoriciens pour ces théories-là. Ces théoriciens, gens d’esprit d’ailleurs, ont un procédé bien simple, ils appliquent sur le passé un enduit qu’ils appellent ordre social, droit divin, morale, famille, respect des aïeux, autorité antique, tradition sainte, légitimité, religion; et ils vont criant: – Voyez! prenez ceci, honnêtes gens. – Cette logique était connue des anciens. Les aruspices la pratiquaient. Ils frottaient de craie une génisse noire, et disaient: Elle est blanche. Bos cretatus."

"[...] c'est une des fatalités de l'humanité d'être condamnée à l'éternel combat des fântomes."

"Ne retirons rien à l’esprit humain; supprimer est mauvais. Il faut réformer et transformer. Certaines facultés de l’homme sont dirigées vers l’Inconnu; la pensée, la rêverie, la prière. L’Inconnu est un océan. Qu’est-ce que la conscience? C’est la boussole de l’Inconnu. Pensée, rêverie, prière, ce sont là de grands rayonnements mystérieux. Respectons-les. Où vont ces irradiations majestueuses de l’âme? à l’ombre; c’est-à-dire à la lumière. 
La grandeur de la démocratie, c’est de ne rien nier et de ne rien renier de l’humanité. Près du droit de l’Homme, au moins à côté, il y a le droit de l’Âme. 
Écraser les fanatismes et vénérer l’infini, telle est la loi. Ne nous bornons pas à nous prosterner sous l’arbre Création, et à contempler ses immenses branchages pleins d’astres. Nous avons un devoir: travailler à l’âme humaine, défendre le mystère contre le miracle, adorer l’incompréhensible et rejeter l’absurde, n’admettre, en fait d’inexplicable, que le nécessaire, assainir la croyance, ôter les superstitions de dessus la religion; écheniller Dieu."

"Nier la volonté de l'infini, c'est-à-dire Dieu, cela ne se peut qu'à la condition de nier l'infini."

"Le cri: Audace! est un Fiat lux. Il faut, pour la marche en avant du genre humain, qu’il y ait sur les sommets, en permanence, de fières leçons de courage. Les témérités éblouissent l’histoire et sont une des grandes clartés de l’homme. L'aurore ose quand elle se lève. Tenter, braver, persister, persévérer, s’être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantô, insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête; voilà l'exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise."

"Il n'avait pas de gîte, pas de pain, pas de feu, pas d'amour; mais il était joyeux parce qu'il était libre."

"Je fais peu de cas de la victoire. Rien n'est stupide comme vaincre; la vraie gloire est convaincre."

"Dans ces aspirations, bien plus que dans les idées composées, raisonnées et coordonées, on peut retrouver le vrai caractère de chaque homme. Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux. Chacun rêve l'inconnu et l'impossible selon sa nature."

"Les ténèbres, ces sombres couveuses du christianisme primitif, n'attendaient qu'une occasion pour faire explosion sous les Césars et pour inonder le genre humain de lumière. [...] Tout lave commence par être nuit. Les catacombes, où s'est dite la première messe, n'étaint pas seulement la cave de Rome, elles étaient le souterrain du monde." 

(Les Misérables : Victor Hugo, vol. II)

segunda-feira, 30 de novembro de 2020

domingo, 29 de novembro de 2020

Memória de papel


A maior parte de todo o saber humano, em cada um dos seus gêneros, existe apenas no papel, nos livros, nessa memória de papel da humanidade. Apenas uma pequena parte está realmente viva, a cada momento dado, em algumas cabeças. Trata-se de uma conseqüência sobretudo da brevidade e da incerteza da vida, mas também da indolência e da busca de prazer por parte dos homens. Cada geração que passa rapidamente alcança, de todo o saber humano, somente aquilo de que ela precisa. Em seguida desaparece. A maioria dos eruditos é muito superficial. Segue-se, cheia de esperanças, uma nova geração que não sabe nada e tem de aprender tudo desde o início; de novo ela apanha aquilo que consegue ou aquilo de que pode precisar em sua curta viagem, depois desaparece igualmente. Assim, que desgraça seria para o saber humano se não houvesse escrita e imprensa! As bibliotecas são a única memória permanente e segura da espécie humana, cujos membros particulares só possuem uma memória muito limitada e imperfeita. É por isso que a maioria dos eruditos resiste tanto a deixar que seus conhecimentos sejam examinados, tendo o mesmo comportamento dos comerciantes em relação a seus registros de vendas. (A arte de escrever. Schopenhauer)

quarta-feira, 25 de novembro de 2020

domingo, 22 de novembro de 2020

Drummond x Nietzsche

                        

                                                   A Ingaia Ciência

A madureza, essa terrível prenda
que alguém nos dá, raptando-nos, com ela,
todo sabor gratuito de oferenda
sob a glacialidade de uma estela,

a madureza vê, posto que a venda
interrompa a surpresa da janela,
o círculo vazio, onde se estenda,
e que o mundo converte numa cela.

A madureza sabe o preço exato
dos amores, dos ócios, dos quebrantos,
e nada pode contra sua ciência

e nem contra si mesma. O agudo olfato,
o agudo olhar, a mão, livre de encantos,
se destroem no sonho da existência.

Carlos Drummond de Andrade

domingo, 15 de novembro de 2020

Natureza humana


"L’une en effet complétait l’autre. L’instinct de Cosette cherchait un père comme l’instinct de Jean Valjean cherchait un enfant. Se rencontrer, ce fut se trouver. Au moment mystérieux où leurs deux mains se touchèrent, elles se soudèrent. Quand ces deux âmes s’aperçurent, elles se reconnurent comme étant le besoin l’une de l’autre et s’embrassèrent étroitement." (Les Misérables. Victor Hugo)

Empatia

domingo, 8 de novembro de 2020

A dúvida de Tomé




"Passados oito dias, achavam-se os discípulos outra vez portas adentro, e Tomé com eles. Eis senão quando entra Jesus, de portas fechadas, coloca-se no meio deles e lhes diz: 
– A paz seja convosco! 
Dessa vez não foi tão grande o terror dos discípulos; já estavam habituados a esse novo modo de vida do Mestre. Apenas um se conservou arredio, cheio de desconfiança. Era Tomé. 
Aproximou-se dele o ressuscitado e, sem mais preâmbulos, aludindo às palavras exigentes do cético, disse: 
– Introduze teu dedo aqui e vê os meus pulsos; vem com tua mão e mete-a no meu lado, e não sejas descrente, mas crente. 
O discípulo incrédulo, vencido pela realidade, caiu de joelhos balbuciando: 
– Meu Senhor e meu Deus! 
Advertiu-lhe Jesus em tom suave e severo ao mesmo tempo: 
– Tens fé porque viste. Bem-aventurados os que não viram, e contudo têm fé." 

(Jesus Nazareno. Huberto Rohden. Ed. Martins Claret. São Paulo/SP. 2.ª edição. pgs. 398/399)

sábado, 31 de outubro de 2020

segunda-feira, 26 de outubro de 2020

Les Misérables : Victor Hugo (vol. I)


"La conscience, c'est la quantité de science innée que nous avons en nous." 

"On eût dit qu'il hésitait entre les deux abîmes, celui où l'on se perd et celui où l'on se sauve." 

"Le sage est celui qui sait à une moment donné opérer sa propre arrestation." 

"Mes amis, retenez ceci, il n'y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n'y a que de mauvais cultivateus." 

"Le suprême bonheur de la vie, c'est la conviction qu'on est aimé; aimé pour soi-même, disons mieux, aimé malgré soi-même." 

"Le moi visible n'autorise en aucune façon le penseur à nier le moi latent." 

"Chose sombre que cet infini que tout homme porte en soi et auquel il mesure avec désespoir les volontés de son cerveau et les actions de sa vie!" 

"Les réalités de l'âme, pour n'être point visibles et palpables, n'en sont pas moins des réalités." 

"Toutes les choses de la vie sont perpétuellement en fuite devant nous." 

"Il y a des illusions touchantes qui sont peut-être des réalités sublimes." 

(Les Misérables : Victor Hugo, vol. I)

quarta-feira, 14 de outubro de 2020

Vida, amor e poesia


(aos amigos poetas Gildemar Pontes e Eliton Meneses)

                                                                     

Nossa vida, sorte ou sina,

Uma chama pequenina

Se acende quando nascemos.

Com toda a força que temos

E com tudo o que sentimos

Mantê-la acesa, queremos

Mas, por mais que nós lutemos,

Finalmente, sucumbimos.


E assim, anos a fio

Num imprevisível navio

Sem leme, vela nem remos

Para o mar, todos descemos 

Por um rio sinuoso,

A nossa chama, mantendo

Por nossa vida, temendo

Rumando ao mar tenebroso.


No mar, a primeira vaga

A débil chama apaga

E assim, nós todos morremos

Por mais que nos esforcemos.

E o que sobrou da descida?

Só os amores que vivemos

E a poesia que escrevemos

É o que restou desta vida!        

(Fortaleza, Ceará, 18/09/2020)


Ricardo Emílio Nogueira

(um engenheiro que ama literatura e música)

domingo, 27 de setembro de 2020

Sic vos non vobis


"Sic vos non vobis nidificatis aves;
Sic vos non vobis vellera fertis oves;
Sic vos non vobis mellificatis apes;
Sic vos non vobis fertis aratra boves."

(Publius Vergilius Maro, 70-19 aC)

sábado, 12 de setembro de 2020

La Lucha

"Lucho contra tres gigantes, querido Sancho; estos son: el miedo, que tiene fuerte raigambre y que se apodera de los seres y los sujeta para que no vayan más allá del muro de lo socialmente permitido o admitido; el otro es la injusticia, que subyace en el mundo disfrazada de justicia general, pero que es una justicia instaurada por unos pocos para defender mezquinos y egoístas intereses; y el otro es la ignorancia, que anda también vestida o disfrazada de conocimiento y que embauca a los seres para que crean saber cuando no saben en realidad y que crean estar en lo cierto cuando no lo están. Esta ignorancia, disfrazada de conocimiento, hace mucho daño, e impide a los seres ir más allá en la línea de conocer realmente y conocerse". (Don Quijote de La Mancha. Miguel de Cervantes)

domingo, 6 de setembro de 2020

Ferri

"(...) cada um de nós é o produto do seu temperamento e do seu caráter, conjugados com a educação recebida na família e as circunstâncias da vida social." (Enrico Ferri)

"Todos os dias encontramos ateus honestos e desonestos, e crentes patifes e respeitáveis, o que demonstra, por conseguinte, que a crença pode ser um auxílio para o homem fundamentalmente honesto, mas não é uma força moral que possa suprir a falta de senso moral." (Enrico Ferri)

sábado, 5 de setembro de 2020

Relíquia palmense



05.09.1992. Procissão de abertura dos festejos da padroeira de Coreaú/CE. 

Vídeos de Vicente Cristino Neto. 

segunda-feira, 31 de agosto de 2020

Frase do mês


"– Je songe, dit l'évêque, à quelque chose de singulier qui est, je crois, dans Saint-Augustin: 'Mettez votre espérance dans celui auquel on ne succède point'." (Victor Hugo, Les Misèrables)

sábado, 22 de agosto de 2020

Weltanschauung


"I have found little that is 'good' about human beings on the whole. In my experience, most of them are trash, no matter whether they publicly subscribe to this or that ethical doctrine or to none at all." (Freud)

sábado, 8 de agosto de 2020

Foto histórica



Em pé: Xandu, Xaxandre, Ubirajara, Domingos Pinto, Edilson Fontenele, Raimundo da Barra, Manoel do Sérgio, Raimundo Albano e (?) Agachados: Aldo Andrade, Boanerges, Manoel Camilo, Moacir Jardim, Deusdedit, Carneirinho e Dimas. 

Palma/CE, 1936

sexta-feira, 31 de julho de 2020

domingo, 26 de julho de 2020

Filosofia Futebol Clube

1) Sócrates 
2) Platão 
3) Aristóteles 
4) Santo Agostinho 
5) Santo Tomás de Aquino 
6) Descartes 
7) Kant 
8) Hegel 
9) Schopenhauer 
10) Nietzsche 
11) Heidegger

sábado, 25 de julho de 2020

Remoção por permuta



O cerne da divergência está na interpretação do parágrafo 3.º do art. 4.º da Resolução 81/2013, no tocante ao respeito à antiguidade na hipótese de terceiro mais antigo interessado na permuta. 
O parágrafo 3.º do art. 4.º dispõe que: "Não havendo expressa manifestação contrária dos requerentes originários ou manifestação favorável à permuta, esta deverá respeitar a antiguidade..." 
A remoção por permuta pressupõe o interesse de ambos os defensores públicos no órgão de atuação do outro. Partindo dessa premissa, pode-se entender o parágrafo 3.º do art. 4.º da Resolução. 
Na primeira hipótese, não havendo expressa manifestação contrária dos requerentes originários ao interesse de permutar do terceiro mais antigo, os requerentes originários teriam (ambos) anuído tacitamente com a permuta com o(s) terceiro(s) mais antigo(s); então, os dois mais antigos interessados nos órgãos recíprocos teriam prioridade na permuta. Já se ambos os requerentes originários se manifestarem expressamente contrários ao(s) pedido(s) do(s) terceiro(s) interessado(s) mais antigo(s), a remoção por permuta deve acontecer como foi originalmente proposta, ressalvada a prerrogativa discricionária do Conselho de homologá-la ou não. 
Na segunda hipótese, a redação fica truncada. O parágrafo 3.º do art. 4.º começa com "Não havendo" e não fica claro se esse "Não havendo" se refere apenas a "expressa manifestação contrária dos requerentes originários" ou se se refere também a "manifestação favorável à permuta", que vem depois da conjunção alternativa "ou". Acho que não faz sentindo o "Não havendo" se referir também a "manifestação favorável à permuta", pois, nesse caso, não havendo manifestação favorável dos requerentes originários, a remoção com o terceiro interessado mais antigo não poderia acontecer, já que não há vontade de um dos interessados. Só faz sentido a redação do parágrafo se, em vez de se ler: "ou (não havendo) manifestação favorável à permuta", se ler: "ou (havendo) manifestação favorável à permuta", esta deverá respeitar a antiguidade. De fato, havendo manifestação favorável à permuta com o terceiro mais antigo, seja de um, seja de ambos os requerentes originários, a antiguidade definirá entre quem ocorrerá a permuta. 
Se à resolução for dada uma interpretação sistemática e com olhos postos na natureza da remoção por permuta, acho possível salvá-la. Ainda assim, é inegável que ela padece de um defeito de redação que tem alimentado ao longo do tempo o receio de que ela induza uma prioridade absoluta ao mais antigo com consequências ainda imprevisíveis. 
Acho que esse receio não é fundado, uma vez que dá para conferir uma interpretação sistemática compatível com a natureza da remoção por permuta. De todo modo, se a Adpec se manifestar pela aplicação da Resolução pura e simplesmente, como se ela fosse autoexplicativa e não padecesse de atecnia relacional, não estaria ajudando no necessário esforço interpretativo que a resolução demanda e ainda poderia estar sugerindo uma interpretação enviesada que ela não tem mas que foi alimentada no imaginário de muitos no sentido de que a prioridade do mais antigo seria absoluta e apta a travar toda a carreira. 
Desse modo, só faria sentido mencionar a resolução, se fosse com as devidas considerações hermenêuticas, já que ela não é muito clara e pode suscitar interpretações imprevisíveis. Mas como essas considerações acabam tendo que tocar inevitavelmente o próprio mérito da questão, que envolve interesses conflitantes de associados, sou pela manifestação no sentido puro e simples de não se entrar no mérito, sem mencionar a resolução.

domingo, 19 de julho de 2020

The death instinct


"If we are to take it as a truth that knows no exception that everything living dies for internal reasons – becomes inorganic once again – then we shall be compelled to say that 'the aim of all life is death' and, looking backwards, that 'inanimate things existed before living ones'." (Freud)

"Then star nor sun shall waken,
Nor any change of light:
Nor sound of waters shaken,
Nor any sound or sight:
Nor wintry leaves nor vernal,
Nor days nor things diurnal;
Only the sleep eternal
In an eternal night."

(The Garden of Proserpine. Swinburne)


"After long hesitancies and vacillations we have decided to assume the existence of only two basic insticts, Eros and the destructive instinct.... The aim of the first of these basic instict is to establish ever greater unities and to preserve them thus – in short, to bind together; the aim of the second is, on the contrary, to undo connections and so to destroy things. In the case of the destructive instinct we may suppose that its final aim is to lead what is living into an inorganic state. For this reason we also call it the death instinct." (Freud)

sábado, 18 de julho de 2020

Freud : A Very Short Introduction : Anthony Storr


"Freud remained a determinist throughout his life, believing that all vital phenomena, including psychological phenomena like thoughts, feelings, and phantasies, are rigidly determined by the principle of cause and effect." 

"Obsessional personalities usually exhibit self-control to the point of appearing inhibited and lacking in spontaneity and Freud was no exception." 

"In his clinical work, Freud was kind and tolerant, as psychoanalysts have to be. However, his kindness was not based upon any great expectations of the human race, whom he regarded with distaste or with detachment rather then with love." 

"Freud always believed that a dominating principle of mental life was the need of the organism to reach a state of tranquillity by completely discharging all tensions (this was later named the Nirvana principle)." 

"Bliss, in the Freudian scheme, is attained when needs have been satisfied and passions spent." 

"Freud now suggested that neurotic symptoms were the consequence of the repression of perverse sexual impulses dating from the earliest years. Because of this early repression, the neurotic's sexuality remained partly undeveloped. When one or other component instinct had become exaggerated, but had no been repressed, the person concerned became a sexual pervert: that is, he acted out his perverse tendency in real life." 

"Many common human problems can justifiably be related to the prolongation of immaturity and dependence on parents. (...) A man or woman who has not broken free of emotional ties with parents is likely to perceive potential sexual partners partly as if they were parents." 

"Freud affirmed that, with very few exceptions, dreams were disguised, hallucinatory fulfilments of repressed wishes." 

"Transference was originally defined as the process by which a patient attributes to his analyst attitudes and ideas that derive from previous figures in his life, especially from his parents." 

"Historians also try to reconstruct the past, but no one supposes that a totally objective vision of the past can ever be achieved, or that a history attempted this would be anything but unreadable. A historian's understanding of the past and of the motives of the people who make history is bound to be influenced by his own experience and by his capacity for understanding human beings. This is why neither history nor psychoanalysis can be assigned to the exact sciences." 

"Love and hate are opposites which can be clearly discerned in any intense relationship between people; and when such a relationship is ruptured, love often appears to be transmuted into hatred." 

"(...) one of Freud's fundamental ideas was that the organism is always seeking to rid itself of disturbing stimuli, whether these impinge upon it from the external world, or originate as instinctual tensions from within." 

"People who react to loss of an object by loss of self-esteem are people who base their choice of objects on identification with the object, that is, upon a narcissist choice of an object that in some way resembles themselves. Losing an object, therefore, is equivalent to losing part of the ego." 

"The search for order, for explanatory principles, for common features that link disparate things together is an inescapable human endeavour." 

"Freud believed that sublimation of unsatisfied libido was responsable for producing all art and literature." 

"In an ideal world in which everyone had matured sufficiently to replace the pleasure principe by the realily principle, there would be no need for art." 

"This sombre picture derives from the fact that psychoanalytic theory is an 'instinct' theory. That is, it is primarily concerned with how the isolated individual finds or fails to find ways of discharging his or her instinctive impulses. The impression gained from reading Freud is that relationships with other human beings are of value only in so far as they facilitate instinctual satisfaction. There is no conception of friendship or other types of relationship as being valutable in themselves."

"Freud referred to the state of being in love as a kind of madness, as 'the normal prototype of the psychoses'." 

"Modern analysts are more concerned with the patient's personality as a whole, and with the kind of relationships that he has made throughout his life, than with repressed infantile sexual phantasy." 

"Greater understanding of their own strenghts and limitations can often be extremely helpful, even if their personality is not fundamentally modified." 

"In other words, the 'Wolf Man' attributes his improvement wholly to his relationship with Freud; to his having discovered a new 'father' who was more tolerant and accepting than his own; one who was more tolerant and accepting than his own; one who was prepared to listen to his intimate and sometimes shocking revelations for four years without criticism, revulsion, or repudiation of him as a person." 

"Since we all have some neurotic symptoms, the difference between neurotic and normal is one of degree, not of kind." 

"Tomas Szasz, admittedly an unorthodox psychoanalyst, has defined the aim of psychoanalysis as being 'to increase the patient's knowledge of himself and others and hence his freedom of choice in the conduct of his life'. 

"A number of writers, including Thomas Mann, Philip Rieff, and Henri Ellenberger, have claimed that Freud must been more influenced by Schopenhauer and Nietzsche than he acknowledged or perhaps realized. Mann claimed that psychoanalytic concepts were Schopenhauer's ideas translated from metaphysics into psychology." 

"At the very least, psychoanalysis deserves informed critical examination rather than simple dismissal." 

(Freud: A Very Short Introduction, Anthony Storr. Oxford University Press)

domingo, 5 de julho de 2020

Nariz

 


Nariz, nariz, e nariz, 
Nariz, que nunca se acaba; 
Nariz, que se ele desaba, 
Fará o mundo infeliz; 
Nariz, que Newton não quis 
Descrever-lhe a diagonal; 
Nariz de massa infernal, 
Que, se o cálculo não erra, 
Posto entre o Sol e a Terra, 
Faria eclipse total!

Bocage

sábado, 4 de julho de 2020

Afetos

Ich traue meinen Augen nicht.

A conivência com o erro daquele com o qual nos identificamos seria um apanágio dos grupos ideológicos ou seria uma característica de todo agrupamento humano? Na família, há o "passar a mão na cabeça" dos filhos; no trabalho, há o corporativismo; na religião, chega-se à guerra pela ofensa a um irmão de fé... A humanidade é um trem guiado pelo afeto sobre os trilhos da empatia. Toda formação coletiva apresenta as veleidades do indivíduo e tende a padecer, em face do indivíduo, da chaga do autoritarismo. Talvez por isso a necessidade do recurso à Filosofia e à Psicologia, quando nos atormenta a Política e o Direito.

quarta-feira, 1 de julho de 2020

Quo vadis?


Nos meus tempos de criança, o conceito de gente de bem era diferente. Eram pessoas respeitadas naturalmente e tidas como exemplo a ser seguido. Eram pessoas tão confiáveis que tudo que vinha delas era aceito como algo sincero e verdadeiro, acima de qualquer suspeita e, como se dizia então, a gente "botava fé".

Eram pessoas que a gente gostava de saber que existiam, porque isso nos dava a sensação de segurança de que tudo acabaria bem.

Claro que havia, como sempre houve, os que não prestavam, os malandros, os falsos e os que tentavam sempre enganar os outros, mas esses eram chamados com desprezo de "espertalhões".

As pessoas de bem destacavam-se naturalmente dessa ralé moral.

Em alguns países, essa integridade, felizmente, ainda persiste. 

Dentre nós, brasileiros, tais valores foram-se perdendo. Quem tenta ser honesto é tido como ingênuo, bobo, crédulo, que merece ser enganado por ainda acreditar e confiar nas pessoas. Para os cearenses é o abestado ou o lesado.

Ultimamente, a mentira virou a moeda de troca. O que antes era tido como um boato, que logo passava, hoje é repetido como verdade incontestável.

Quase todo mundo quer receber e passar adiante as notícias que recebe (e são muitas), como se fosse a atitude certa a tomar, como se decidir de outra maneira fosse atraso ou falta de informação. 

A mentira não mais importa, o importante é tentar-se sobressair a qualquer custo. De repente, tem pessoas falando de lugares em que nunca estiveram, postando fotos de uma felicidade que nunca sentiram, até citando escritores que nunca leram e dos quais falam com bastante intimidade!

Quase todos querem passar a ideia de que são felizes, ricos, ajustados e, acima de qualquer coisa, muito, muito divertidos e bem-humorados. E os que não retribuem são chamados de coitados, despeitados, complicados. 

Foi nesse triste universo de ilusões e de situações falsas que começaram a surgir e a se agigantar as mentiras em bloco, agora chamadas de "fake news". Elas foram capazes de  alavancar candidaturas de políticos, na maioria gente insignificante e sem expressividade, oportunistas de momento, atualmente ocupando altos cargos e espalhando mais mentiras, para se manterem neles. Mantêm até grupos de assessores especializados em criar mais situações ilusórias e mirabolantes. Além desses, os vários seguidores, os quais atacam e ameaçam os poderes legalmente constituídos e seus integrantes, avacalham as instituições, insultam cidadãos e trabalhadores (da área da saúde principalmente nestes tempos), pregam descaradamente a violência, querem a derrubada do Congresso, são defensores da luta armada e do retorno do triste e revoltante tempo da ditadura militar, com seus horrores, perseguições e torturas, como salvação para o Brasil que deverá ficar acima de tudo. 

Essas são, agora, AS PESSOAS DE BEM, como elas próprias  se intitulam.

Quem descobriu o logro, quem reconhece que foi enganado, quem constatou o golpe de que foi vítima, para não encarar a verdade que não consegue negar, inventa mais mentiras, repassa todas as que recebe, investe contra todos com ódio e raiva, com certeza até de si mesmo, por ter sido tão estúpido.

Precisou-se criar um projeto de lei para impedir que nós brasileiros deixemos de ser fáceis de enganar e  seduzir por falsas promessas e "verdades" absurdas: que o presidente ameaçou vetar, quando se transformar em lei, e que seus queridos filhos consideram como mordaça para os que querem espalhar o que lhes convém.

Deus acima de todos!

Gomes (O Anônimo)

terça-feira, 30 de junho de 2020

Frase do mês


"Homo homini lupus; wer hat nach allen Erfahrungen des Lebens und der Geschichte den Mut, diesen Satz zu bestreiten?"

Freud, Sigmund (1930a): Das Unbehagen in der Kultur. GW XIV: 471

quinta-feira, 25 de junho de 2020

Dona Antônia



Dona Antônia, vizinha querida que marcou muito minha infância. O vídeo, feito por Vicente Cristino, é de 7 de setembro de 1990. Atrás dela se vê minha casa e mamãe saindo pela porta do meio. Vendo esse vídeo tão tocante, lembrei dessa crônica que fiz há alguns anos: Seu Lázaro

domingo, 21 de junho de 2020

Noite



"A noite, sim. As trevas, jamais. Se não há sol, é preciso fazer um." (Victor Hugo. Os Miseráveis)

domingo, 14 de junho de 2020

Cosmos



Gott



Nikola Tesla



Aurora : Nietzsche


"A insensatez chegou ao ponto de fazer sentir a existência mesma como punição – é como se a educação do gênero humano tivesse sido orientada, até agora, pelas fantasias de carcereiros e carrascos."

"A crueldade está entre as mais velhas alegrias festivas da humanidade."

"O cristianismo conseguiu transformar Eros e Afrodite – grandes poderes passíveis de idealização – em espíritos e gênios infernais, mediante os tormentos que fez surgir na consciência dos crentes quando há excitação sexual."

"Nada é mais seu do que seus sonhos."

"Os povos são muito enganados porque sempre buscam um enganador, isto é, um vinho estimulante para os seus sentidos."

"Coisa estranha, a nossa punição! Não purifica o infrator, não é uma expiação: pelo contrário, ela mancha mais do que o próprio crime."

"Oh, eu conheço esse bicho! Sem dúvida gosta mais de si mesmo ao andar sobre duas pernas 'como um deus' – mas eu gosto mais quando volta às quatro patas: essa postura lhe é bem mais natural!"

"Nós somos como vitrines em que sempre arrumamos, escondemos ou realçamos as supostas características que outros nos atribuem – a fim de enganar a nós mesmos."

"Quem deseja matar seu rival deve ponderar se com isso não o eterniza dentro de si."

"Abra o seu olho de teatro, o terceiro grande olho que olha para o mundo pelos outros dois."

"Quando um grande pensador quer fazer de si uma instituição obrigatória para a humanidade futura, podemos dar por certo que ele ultrapassou o auge de sua força e está muito cansado, muito próximo do seu pôr do sol."

"Quanto mais alto nos elevamos, tanto menores parecemos àqueles que não podem voar."

(Friedrich Nietzsche. in Aurora)

domingo, 31 de maio de 2020

segunda-feira, 25 de maio de 2020

Dez livros que mais me influenciaram


1. Dom Quixote de La Mancha, Cervantes. Narrando as andanças do engenhoso cavalheiro idealista, defensor dos fracos e oprimidos, sempre acompanhado do seu fiel escudeiro, parvo e realista, Sancho Pança, Dom Quixote é um clássico da humanidade, eleito em 2002 o melhor livro da literatura de todos os tempos, numa pesquisa de opinião realizada pelo Instituto Nobel da Noruega com os mais renomados escritores da época.

2. Cem anos de solidão, Gabriel García Márquez. Cem anos de solidão desbrava um território antes inexplorado, abre uma dimensão do nosso inconsciente latino-americano esquecido em meio a superficialidades tão óbvias. A impressão que tive ao visitar Macondo é de ter revisitado também a minha Coreaú, de ter penetrado na minha própria história por um atalho que me trouxe de volta cores, cheiros e gostos de outros tempos, de um tempo que realmente dá voltas em torno de si.

3. A Divina Comédia, Dante. A Divina Comédia, o maior de todos os poemas, um farol que alumiou em plena Idade Média e conduziu a humanidade para uma nova era. Dante, guiado inicialmente pelo poeta Virgílio e depois por sua amada Beatriz, percorre o Inferno, o Purgatório e o Paraíso, partindo de uma selva escura até o encontro com a luz eterna, numa perfeita tradução de toda a saga humana.

4. Os Irmãos Karamazov, Dostoiévski. Para Freud, a maior obra da história, Os Irmãos Karamazov, último livro do Dostoiévski, retrata a complexidade da condição humana a partir do complexo de Édipo. "O demônio luta com Deus e o campo de batalha é o coração humano."

5. Obra Poética, Borges. Ler a Obra Poética de Jorge Luis Borges é como percorrer o labirinto da cultura humana, procurando, como Édipo, decifrar os enigmas da vida, ciente de que: "Nuestro hermoso deber es imaginar que hay un laberinto y un hilo." (Borges)

6. A Gaia Ciência, Nietzsche. A Gaia Ciência do Nietzsche reúne 383 aforismos, nos quais o filósofo expõe suas ideias sobre arte, moral, história, política, conhecimento, religião, guerra, ilusão, verdade... "A eterna ampulheta da existência será sempre invertida — e você com ela..."

7. História Econômica do Brasil, Caio Prado Júnior. A História Econômica do Brasil do Caio Prado Júnior revela as contradições e as causas além das aparências que permeiam cada etapa do (sub)desenvolvimento econômico brasileiro.

8. As veias abertas da América Latina, Eduardo Galeano. As veias abertas da América Latina do Eduardo Galeano retratam a história da América Latina, desde o período da colonização europeia até a atualidade, denunciando a exploração econômica e a dominação política do continente, inicialmente pelos europeus e seus descendentes e, depois, pelos Estados Unidos. "Nossa comarca do mundo, que hoje chamamos de América Latina, foi precoce: especializou-se em perder desde os remotos tempos em que os europeus do Renascimento se abalançaram pelo mar e fincaram os dentes em sua garganta. Passaram os séculos, e a América Latina aperfeiçoou suas funções. (...) Mas a região continua trabalhando como um serviçal. Continua existindo a serviço de necessidades alheias, como fonte e reserva de petróleo e ferro, cobre e carne, frutas e café, matérias-primas e alimentos, destinados aos países ricos que ganham, consumindo-os, muito mais do que a América Latina ganha produzindo-os."

9. Bhagavad Gita, Krishna. No campo de Kurukshetra, na iminente batalha entre Kauravas e Pandavas, Krishna apresenta ao hesitante Arjuna a alternativa do reto-agir, instando-o a lutar pela reconquista da essência do ser, usurpada pelos agentes do ego. O Bhagavad Gita é o livro mais célebre do Mahabharata e é o texto mais venerado pelos hindus. Quem já ouviu a música Gita, do Raul Seixas, já ouviu um pouco do Bhagavad Gita... Mahatma Gandhi teria dito que, se toda a literatura espiritual da humanidade perecesse e só se salvasse o Sermão da Montanha e o Bhagavad Gita, nada estaria perdido.

10. Novo Testamento, Cristo. Se Nietzsche confessa que "a maior parte de nossa atuação intelectual ocorre de forma inconsciente e imperceptível para nós", Cristo nos ensina a criar uma nova humanidade a partir de uma consciência elevada que desafia as pulsões do homem primitivo e assegura um novo mundo aos pobres de espírito, aos que têm fome e sede de justiça, aos que transcendem o próprio ego a partir do amor a Deus e ao próximo... O Velho Testamento é um livro histórico, o livro sagrado é o Novo Testamento.

domingo, 24 de maio de 2020

Necropolítica


Bolsonaro tem quatro pilares fundamentais de apoio: 1) o núcleo econômico, apelidado de "setor produtivo", formado por ruralistas e empresários vorazes; 2) o núcleo religioso, com seus fiéis (evangélicos e católicos) fundamentalistas; 3) o núcleo cibernético, com os "anônimos" da indústria de "fake news" e 4) o núcleo militar, com as viúvas e saudosistas da ditadura militar. Apesar do vigor desses quatro pilares, a longevidade do governo Bolsonaro dependerá mais da recuperação a curto prazo da economia no pós-pandemia do que da atuação desses quatro núcleos. O governo sabe disso e por isso insiste tanto na retomada a todo custo das atividades econômicas, mesmo no ápice da crise de saúde. Para um governo insensível, em 2022, as mortes serão esquecidas; os efeitos da crise econômica, não. Há um cálculo político nisso. Um cálculo e uma certeza de que não há governo que resista a uma crise econômica crônica...

quarta-feira, 13 de maio de 2020

Totem e tabu : Freud


"O tabu é uma expressão e um produto da crença dos povos primitivos em forças demoníacas."

"Em quase todo lugar em que o totem é vigente, também existe a lei de que membros do mesmo totem não podem manter relações sexuais entre si, ou seja, de que também não podem se casar uns com os outros. Trata-se da exogamia vinculada ao totem."

"Criou-se uma situação não resolvida, uma fixação psíquica, e todo o resto se deriva do conflito permanente entre proibição e impulso."

"O fundamento do tabu é um ato proibido para o qual existe uma forte inclinação no inconsciente."

"Se os outros não punissem a violação, necessariamente se dariam conta de que querem fazer o mesmo que o transgressor."

"Em muitos povos selvagens, o rigor das restrições do tabu para os reis-sacerdotes teve uma consequência que é historicamente significativa e especialmente interessante para nossos pontos de vista. A dignidade do rei-sacerdote deixou de ser algo desejável; quem estivesse na iminência de assumi-la, muitas vezes empregava todos os meios para se esquivar dela."

"O tabu cresceu no solo de uma disposição emocional ambivalente."

"A consciência moral é a percepção interior do repúdio a determinadas moções de desejo existentes em nós."

"O tabu é um mandamento da consciência moral, e sua violação faz surgir um terrível sentimento de culpa, que é tão evidente quanto é desconhecida a sua origem."

"Onde existir uma proibição deve haver um desejo por trás."

"A lei apenas proíbe aos seres humanos aquilo que poderiam fazer sob a pressão de seus impulsos. A lei não precisa proibir e punir o que a própria natureza proíbe e pune."

"A regra de que todo participante da refeição sacrificial tem de comer da carne do animal sacrificado tem o mesmo sentido que a prescrição de que a execução de um membro culpado da tribo deve ser efetuada por toda a tribo."

"A psicanálise nos revelou que o animal totêmico é realmente o substituto do pai, e se harmonizava com isso a contradição de que normalmente é proibido matá-lo e que sua morte se transforme em festividade – que o animal seja morto e, no entanto, pranteado. A atitude emocional ambivalente que ainda hoje caracteriza o complexo paterno em nossas crianças, e que muitas vezes prossegue na vida dos adultos, também se estenderia ao animal totêmico, substituto do pai."

"Podemos dar uma resposta se recorremos à celebração da refeição totêmica: certo dia, os irmãos expulsos se reuniram, mataram o pai e o devoraram, e assim deram um fim à horda paterna. Unidos, eles ousaram e realizaram o que teria sido impossível ao indivíduo. (Talvez um progresso cultural, como a utilização de uma nova arma, tenha lhes dado a sensação de superioridade.) O fato de também devorarem o assassinado é algo óbvio para os selvagens canibais. O violento pai primordial era certamente o modelo invejado e temido de cada membro do grupo de irmãos. Agora, no ato de devorá-lo, eles realizam a identificação com ele; cada um se apropria de uma parte de sua força. A refeição totêmica, talvez a primeira festa da humanidade, seria a repetição e a comemoração desse ato memorável e criminoso com o qual tantas coisas tiveram o seu início, tais como as organizações sociais, as restrições morais e a religião."

"Para cada pessoa o deus é moldado de acordo com o pai, que sua relação pessoal com deus depende de sua relação com o pai carnal, oscila e se transforma com esta, e que deus, no fundo, não é outra coisa senão um pai elevado."

"Havia outro caminho para o apaziguamento dessa consciência de culpa, e este veio a ser trilhado apenas por Cristo. Ele morreu e sacrificou sua própria vida, e assim libertou o grupo de irmãos do pecado original."

(Totem e tabu, Sigmund Freud)

quinta-feira, 30 de abril de 2020

Frase do mês


"La liberté humaine précède l'essence de l'homme et la rend possible, l'essence de l'être humain est en suspens dans sa liberté." (Sartre)

Primavera




Em meio a uma pandemia, como uma flor que brota no asfalto, surge Primavera!
Há alguns anos pensei em escrever cem sonetos publicáveis e, em meio aos sonetos, foram surgindo outros versos em outros formatos e quando cheguei ao soneto cinquenta já tinha outros cinquenta versos diversos e resolvi publicar Lira dos Verdes Anos, no final de 2017. Agora, com cinquenta novos versos diversos e mais cinquenta sonetos, sai Primavera, o segundo livro de poesia que é uma espécie de segundo volume do Lira dos Verdes Anos e que forma com ele uma unidade. Lira dos Verdes Anos e Primavera contêm tudo que tenho para dizer em forma de poesia. Duzentos poemas, meus cem sonetos. É a conclusão de um projeto. O fechamento de um ciclo. A realização de um sonho.
Primavera é renascimento, a chegada de um tempo de beleza, a estação das flores e de uma vida nova. O livro, como o Lira dos Verdes Anos, trata do ser e do tempo, do indivíduo que percorre o labirinto da existência, com suas angústias e percalços, mas sem perder de vista o farol da justiça, da beleza e da verdade.
O livro ficou novamente a cargo da Editora Becalete, que tem à frente o Luciano, a quem agradeço pelo esmero editorial; tem a chancela da Academia Palmense de Letras (APL), de Coreaú/CE; o prefácio mais uma vez do poeta Gilmar Paiva; foi dedicado ao meu pai, Oneon Bezerra de Menezes (in memoriam), e conta com um posfácil que é a chave de compreensão de toda a obra e que resolve o enigma ao mesmo tempo em que cria outro enigma (...).

quarta-feira, 29 de abril de 2020

Vetusta homemagem


– Sim, eu sou. Mas protesto pelo escriba... ("Maldição sobre vós, doutores da lei! Maldição sobre vós, hipócritas! Assemelhai-vos aos sepulcros brancos por fora; o exterior parece formoso, mas o interior está cheio de ossos e podridão"; - Mateus, cap. XXII). Sou apenas um técnico, com técnica apenas dentro da técnica. Fora disso sou louco, com direito a sê-lo. E nalguns lampejos de sanidade, lembro-me de render-lhe encômios (Louvação à genialidade num mundo cada vez mais parvo). Louvo o seu espírito livre, a sua mente genial, a sua cultura valerosa, os seus anos idos e vividos... Louvando-o, louvo a arte e a divina centelha humana...
Já o louvava, silente, nos nossos monólogos. Louvava com olhos atônitos, quais o do jovem Heine ao ver passar Napoleão. E penso sempre comigo: Voilà, un homme!
Penso que estás agora inda mais arriba, mestre... Livre da "virilidade" de um insano algoz... Com tempo em demasia pra se dedicar à poesia, à música, à advocacia... Longa é mesmo a arte; breve, muito breve, é a vida. Por que não voas, poeta? Tens as asas de um condor e um Olimpo que te espera. Não disseste que não temias contrates nem mudanças, andando em bravo mar, perdido o lenho?? Alors, c'est l'heure de partir!!
O "an poet" foi proposital. Queria ver se o mestre não perdera o hábito de aplacar nossas teratologias gramaticais...

To Tatais

24.4.2004.

domingo, 26 de abril de 2020

Genealogia hebraica


Abraão x Sara 
Isaac x Rebeca 
* Esaú e Jacó * 
Jacó x Raquel 
* José e Benjamin *
José x Asenet
* Manassés e Efraim *
Manassés x (?)
Maquir
(...)

(Gênesis)



(Livro de Josué)

quarta-feira, 22 de abril de 2020

Quarentena


Quem puder, dê exemplo, fique em casa;
Todos juntos na mesma quarentena;
Muito afoito sofreu severa pena;
Tem um vírus que espreita e não se atrasa.
Se não for com cuidado, a bicha arrasa;
Ronda o mundo mais uma pandemia;
Não é hora de ater-se à economia,
Mais prudente é parar pela saúde,
Senão chega lacrado o ataúde,
Acabando pra sempre a alegria.

Eliton Meneses

quinta-feira, 16 de abril de 2020

Abisag


"O rei Davi, quando ficou velho e de idade avançada, por mais que o cobrissem com roupas, não mais se aquecia. Seus servos lhe disseram: 'Vamos procurar para nosso senhor e rei uma jovem virgem, que fique a serviço do rei e o atenda, que durma em seus braços e que aqueça o senhor o rei.' Procuraram então por todas as regiões de Israel uma linda jovem e encontraram Abisag, de Sunam, que levaram ao rei. A jovem era extremamente linda; atendia ao rei e cuidava dele, mas o rei não se uniu a ela." (I Reis, 1:1-4)

terça-feira, 14 de abril de 2020

O Adolescente : Dostoiévski


"Minha ideia é meu refúgio."

"Feliz é aquele que tem um ideal de beleza, mesmo que seja equivocado."

"...quando se tem em mente algo imóvel, perpétuo, forte, que nos ocupa em demasia, a gente como que se afasta do mundo inteiro para um deserto, e tudo o que acontece apenas passa de relance sem tocar no essencial."

"Ah, os meninos o provocaram, então ele jurou se vingar da humanidade."

"...é tão raro a gente conversar com um homem tão evoluído e instruído."

"Precisamos apreciar o ideal."

"Sou capaz de experimentar, da maneira mais cômoda, dois sentimentos opostos ao mesmo tempo – e, é claro, independente da minha vontade."

"A meu ver, o homem foi criado com a impossibilidade física de amar o seu próximo. (...) 'o amor pela humanidade' deve ser entendido apenas como amor por aquela humanidade que tu mesmo criaste em tua alma (noutras palavras, criaste a ti mesmo e amas a ti mesmo), e por isso nunca acontecerá em realidade."

"Um grande pensamento é mais amiúde um sentimento que às vezes demora demais a ser definido."

"A brevidade é a primeira condição da qualidade artística."

"...essa capacidade que tem o homem (e, pelo visto, principalmente o homem russo) de acalentar na alma o mais elevado ideal ao lado da maior torpeza, e tudo com a mais plena sinceridade."

"...toda uma vida de errâncias e perplexidades e de repente a solução de tudo em um dia tal, às cinco da tarde!"

"A grande ideia da imortalidade desapareceria e teria de ser substituída; e todo o grande excedente do antigo amor por aquele que era a imortalidade se canalizaria em todos para a natureza, o mundo, as pessoas, para qualquer haste de erva."

(O Adolescente. Fiódor Dostoiévski)

terça-feira, 31 de março de 2020

Imagem do mês



Crucifixo que venceu a Peste Negra é levado à Praça de São Pedro vazia.

Frase do mês


"Você não pode atravessar o oceano se você não tem coragem de perder a visão da costa." (Cristóvão Colombo)

Tudo outra vez : Belchior




Minha música favorita do Belchior não é Galos, noites e quintais, Os Profissionais nem Balada de Madame Frigidaire. Minha preferida é Tudo outra vez, praticamente um hino pessoal. Nela Belchior atinge o ápice da sua genialidade estética, poética e filosófica. Nela Belchior sintetiza o "universal pelo regional" da forma mais elegante e inspirada possível, fazendo uma conexão, via Concorde, entre a sua terra de origem, o Nordeste brasileiro, e a capital cultural do mundo, Paris. A música retrata uma temática recorrente na obra do cantor, a migração da terra natal em busca de oportunidade em terras alheias e distantes, com a saudade e os dilemas envolvidos nessa mudança.
"Há tempo, muito que eu estou longe de casa". O cantor começa ressaltando a longa demora e longa distância daquele que partiu do seu lar (do que há de mais seu) e não consegue retornar. "E nessas ilhas cheias de distância, o meu blusão de couro se estragou." Rio, São Paulo, Paris, para um retirante, são sempre ilhas de prosperidade em meio a um oceano de miséria. O blusão estragado demonstra os efeitos do tempo sobre o próprio migrante, a sua degeneração, uma certa perda de identidade, ainda que o blusão, moda do centro do mundo civilizado, seja de couro, o mesmo couro que veste o vaqueiro nordestino...
"Ouvi dizer num papo da rapaziada que aquele amigo que embarcou comigo, cheio de esperança e fé, já se mandou." O retirante muitas vezes tem o desejo de ir embora de sua terra para se aventurar em terras estranhas. Quando pega a estrada, vai cheio de esperança e fé, mas, muitas vezes, não consegue nada daquilo que sonhou e volta para casa para matar a saudade dos seus.
"Sentado à beira do caminho pra pedir carona. Tenho falado à mulher companheira, quem sabe lá no trópico a vida esteja a mil." 'Sentado à beira do caminho' é uma imagem muito marcante que Belchior toma de empréstimo do Roberto Carlos, numa intertextualidade que é constante em sua obra. Sentado à beira do caminho porque se está excluído do circuito do capital, porque não se tem transporte, nem dinheiro para pagar a passagem, daí a necessidade inclusive de uma carona, seja num Pau de arara, seja num Concorde. 
"E um cara que transava à noite no Danúbio azul, Me disse que faz sol na América do Sul e nossas irmãs nos esperam no coração do Brasil." O Danúbio azul, não é o rio, que nem passa pela França,  mas um cabaré onde os estrangeiros, com alguns francos, encontravam uma dama parisiense para saciar seus desejos. O sol da América do Sul (Belchior é um rapaz latino-americano, mas nesse caso limitou-se à América do Sul, para a rima dar certo com Danúbio azul...) contrasta com a noite (fria) parisiense, com a solidão do estrangeiro que tem como único refúgio os afagos pagos das damas da noite. Daí a saudade das irmãs brasileiras, latinas, de sangue quente, que satisfaziam seus desejos por amor e não pelo vil metal.
"Minha rede branca, Meu cachorro Ligeiro, Sertão, olha o Concorde, que vem vindo do estrangeiro, o fim do termo saudade, com o charme brasileiro, de alguém sozinho a cismar." O retirante começa o retorno a sua terra. A rede branca (o que há de mais cearense do que uma rede branca?), o cachorro Ligeiro (cachorro de Lampião) – quem, senão Belchior, para lembrar do cachorro de Lampião numa de suas obras-primas? Sertão, o retirante volta para o sertão nordestino, de Concorde, o avião supersônico que representava a mais alta tecnologia da época. Volta para matar a saudade, com o charme adquirido na elegante Paris, mas um charme brasileiro, porque um brasileiro é sempre um brasileiro. O cismar sozinho é mais uma elegante intertextualidade que faz alusão ao "Em cismar, sozinho, à noite, Mais prazer encontro eu lá; Minha terra tem palmeiras, onde canta o sabiá", poema  de Gonçalves Dias, escrito no "exílio" de Portugal. Alguém que cisma é alguém que pensa demoradamente, nesse caso, rumina a ideia de voltar para sua terra, onde há prazeres, palmeiras e sabiás...
"Gente de minha rua; Como eu andei distante; quando eu desapareci, ela arranjou um amante; Minha normalista linda, ainda sou estudante, da vida que eu quero dar." Enfim, acontece o reencontro com as pessoas da sua terra, gente da sua rua, aquela rua tão cara e tão sua, que chega a espantar o poeta a coragem de ter-se afastado tanto dela. Tamanho o afastamento, no tempo e no espaço, que aquela primeira paixão, aquela normalista linda dos tempos de colegial já estava nos braços de outro. E o retirante, ainda sem nada na vida, ainda estudava o que faria da própria vida.
"Até parece que foi ontem, minha mocidade, com diploma de sofrer de outra Universidade, minha fala nordestina, quero esquecer o francês." O poeta se surpreende com a velocidade do tempo, como a vida passa rápido. Agora com diploma de uma Universidade estrangeira e um sotaque francês, mas com o desejo de ser o que um dia fora, apenas um jovem rapaz nordestino apaixonado por uma normalista.
"E vou viver as coisas novas, que também são boas, o amor, humor das praças, cheias de pessoas, agora eu quero tudo, tudo outra vez." O poeta resolve voltar ao seu eu mais autêntico, as coisas novas que são as suas velhas coisas, o amor, o humor das praças, cheias de pessoas, um cenário bem próprio, do calor humano dos trópicos, do aconchego de uma rede branca armada na varanda, sob o olhar cuidadoso do cachorro Ligeiro, com os pensamentos na normalista linda. As coisas mais pessoais, regionais, enfim, que, assim como as universais, também são boas, com a diferença de que são nossas.